Le Brexit et le décrochage de la livre sterling par rapport à l’euro a remis le risque de change en pleine lumière. Yuan, real, rouble, ou encore franc suisse: toutes les monnaies ne peuvent donner lieu à une couverture du risque de change. Explications.
A l’occasion d’une conférence organisée par Objectif Cash, Sébastien Rouzaire, associé-fondateur de Kerius Finance, cabinet de conseil indépendant spécialisé en gestion des risques de marché, a rappelé que beaucoup d’entreprises étaient concernées par le risque de change, parfois en l’ignorant. Les entreprises qui n’avaient pas vu venir le Brexit et qui ne se sont pas couvertes vis-à-vis du risque de change s’en mordent certainement les doigts. La parité euro/livre sterling a en effet fait un bond de près de 10% après le vote, porté à 18% ces derniers jours, conséquence d’évocations de « hard Brexit « . Ce qui peut représenter beaucoup quand on a des clients ou fournisseurs en Grande-Bretagne ou une filiale anglaise avec laquelle on réalise des échanges en devises.